Dina est une petite fille en Norvège au XIXe siècle. A cause d’elle, sa mère adorée a un accident, est ébouillantée, défigurée, et meurt dans d’atroces souffrances. Le père ne le pardonnera jamais à Dina et lui vouera une haine terrible, même après son remariage. Alors Dina va grandir seule, comme une sauvageonne (elle est tout le temps pieds nus, c’est à ça qu’on comprend qu’elle est sauvageonne). Seule la musique (le violoncelle) parviendra à la sauver. Oui mais voilà, Dina est habitée par une force secrète qui lui donne un charisme fou, lui fait voir le fantôme de sa mère et avoir un rapport tout à fait particulier avec la mort. C’est super puissant comme force ! Un peu plus tard, Dina se fera épouser par Gérard Depardieu, héritera de sa fortune, devra faire face à son vilain beau-fils, tombera enceinte, puis amoureuse d’un anarchiste... Elle se battra aussi, car elle fait du kung-fu. Et toujours cette force mystérieuse. Heureusement à la fin, l’amour lui fera préférer la vie, elle sauvera son garçon de la noyade, et on se sera fait chier pendant 2h05.

Dina est un film lamentable, danois. Un truc super prétentieux. On sent que le réalisateur a eu envie de faire quelque chose de puissant, d’habité, de légèrement décalé, avec une grosse philosophie derrière. Zéro pointé, hors sujet, nul, grosse merde. C’est plat, creux, ridicule, mal joué. De temps en temps une belle photo tout de même et, il faut bien l’avouer, de très beaux paysages. A part ça, je vois rien d’autre. Mais alors vraiment rien !